Monseigneur Jean-Joseph Gaume |
A little over a year ago, we asked our readers for the source of a quote I found online many years back about the Revolution attributed to Monseigneur Jean-Joseph Gaume (1802-1879). While the source of that quote still eludes us, a reader recently informed us that our translation of a strikingly similar quote from the Italian edition of Gaume’s Où en sommes-nous? Étude sur les évènements actuels 1870 et 1871 [*] was faulty. Providing us with a link to a PDF copy of the book in the original French affords us the opportunity to publish a more accurate translation.
The following passages from Où en sommes-nous? Étude sur les évènements actuels 1870 et 1871 can be found on pages 344-345:
Qu'on ne s'y trompe pas: la prise de Paris n'est pas la défaite de la Révolution. La Révolution est un principe, une idée, un système, une puissance spirituelle. On ne tue pas les idées avec de la poudre. L'idée ne peut être dominée que par l'idée. Sans doute, la Révolution se personnifie dans quelques hommes, mais ces hommes ne sont pas elle. Si vous l'interrogez, elle-même vous dira: «Marat n'était pas moi, Robespierre n'était pas moi, Mazzini n'est pas moi, Garibaldi n'est'pas moi, Victor-Emmanuel n'est pas moi, les Communeux ne sont pas moi. Ces hommes et leurs pareils sont mes fils et mes soldats, mais ils ne sont pas moi. Ils meurent, et je vis; ils habitent des lieux déterminés, et je suis partout. Toutes les langues, je les parle, et tous les échos du monde répondent à ma voix. Je suis l'Esprit du mal qui souffle aujourd'hui sur le monde et qui l'arme contre Dieu.»
L'Esprit du mal ne peut être vaincu que par l'Esprit du bien. Il y a dix-huit siècles, par qui l'abominable tyran, dominateur du monde, futil chassé de son empire? Par l'Esprit du bien, le Saint-Esprit; uniquement par lui. Aujourd'hui, nulle autre puissance ne le vaincra.
Ainsi, en arrachant la capitale de la France aux mains de ses tyrans, qu'avez-vous fait? Vous avez fusillé, enchaîné, envoyé à Cayenne quelques-uns des fils de la Révolution, mais non la Révolution elle-même.
The improved translation:
Let there be no mistake: the taking of Paris is not the defeat of the Revolution. The Revolution is a principle, an idea, a system, a spiritual power. Ideas are not killed with gunpowder. The idea can only be dominated by the idea. Doubtless, the Revolution is personified in a few men, but these men are not it. If you question it, it will tell you: "Marat was not me, Robespierre was not me, Mazzini was not me, Garibaldi was not me, Victor-Emmanuel was not me, the Communards are not me. These men and their like are my sons and my soldiers, but they are not me. They die, and I live; they inhabit specific places, and I am everywhere. I speak all languages, and all the echoes of the world respond to my voice. I am the Spirit of evil which today blows over the world and arms it against God."
The Spirit of Evil can only be defeated by the Spirit of Good. Eighteen centuries ago, by whom was the abominable tyrant, dominator of the world, driven from his empire? By the Spirit of Good, the Holy Spirit; by him alone. Today, no other power will defeat him.
So, in wresting the capital of France from the hands of its tyrants, what have you done? You have shot, chained, and sent to Cayenne some of the sons of the Revolution, but not the Revolution itself.
* Ove Siamo? Studio Sugli Avvenimenti Presenti, 1870 e 1871, Prato, 1872, pp. 260-261